[R!ot#1] Bryan Danielson vs Drew McIntyre vs Austin Aries

Un Triple Threat match entre trois lutteurs très technique, ça promet d'être stiff, intense, tout ce que vous voulez mais faut que ça soit bien !

Bryan Danielson s’est fait inviter par un vieil ami cette semaine dans son bureau. Cet ami s’appelle Matt Kiderman, un homme inconnu dans le business mais très respecté par les lutteurs. C’est lui qui a contribué une grande partie à l’explosion de Bryan Danielson, c’était un peu son mentor, son guide mais aussi son coach. Apprenant que son petit protégé allait signer à l’IWA et disputer son premier match dans la semaine, il se devait de le voir et lui parler en urgence.





MATT KIDERMAN
Bryan, ravi que tu ait accepté mon invitation. Il faut que je te parle.

BRYAN DANIELSON
Je t’écoute mais dépêche toi, j’ai du travail, je n’ai pas fini mon entrainement.

MATT KIDERMAN
Ne t’inquiètes pas, ce ne sera pas bien long. J’ai lu dans la presse quotidienne mais aussi à la télévision nationale que tu avais signée à l’IWA. Et d’après certaines informations, tu combattras pour le premier show face à McIntyre et Aries. Man, qu’est-ce qui te prends ? Tu étais bien installé à la WWE, tu étais une star !

BRYAN DANIELSON
Je n’ai jamais apprécié ma situation à la WWE. C’est vrai que c’est LA fédération, LE graal pour tout lutteur mais il utilise des procédés pour réussir qui ne me satisfont pas. Je n’ai jamais été le salopard que j’étais là-bas, ils m’ont forcé à jouer ce rôle pour que la fédération tourne. Je suis désolé coach, mais je ne peux accepter me faire prendre pour un con. J’ai toujours été le plus naturel possible avec les fans, j’ai toujours voulu montrer ma vraie nature, mon vrai caractère. Ric Flair est venu me voir il y a pas longtemps, il ne m’a pas proposé un contrat en or non, même pas d’avantages dû à ma notoriété. Il m’a seulement dit qu’il avait confiance en moi, qu’il ferait tout pour que je réussisse et qu’il voulait que je divertisse les fans à ma façon. Tu sais, je n’ai pas besoin de fric pour bosser, si je m’entraine tout les jours depuis maintenant des années ce n’est pas pour gagner ma vie. J’ai du plaisir à combattre, à souffrir, à lutter. J’ai du plaisir à faire ce que je fais. Voilà la raison pour laquelle je suis parti de la WWE, pour continuer à aimer mon métier.

MATT KIDERMAN
Je comprends et je te retrouve surtout. T’as toujours été un mec bien et ça me rassure de te voir comme ça. Bon tant qu’on y est, j’aimerais parler de tes adversaires. T’es confiant ?

BRYAN DANIELSON
Dieu sait que je suis confiant ! Tu sais c’est comme à l’école. Quand tu bosse une interro, tu n’as pas à avoir peur d’une mauvaise note parce que tu sais que tu as les connaissances. Et bien c’est la même chose ici. J’ai travaillé longtemps pour être prêt à chacun de mes matchs. Tu ne peux pas gagner si tu ne travailles pas. Je l’ai toujours dis, je n’ai pas de talent inné, je ne suis pas un génie, je suis un mec normal. Mais ne te méprends pas, je ne suis pas imbu de ma personne, je connais aussi mes failles, je sais d’où je viens et qui je suis. Et sur ce point, mes adversaires devraient en prendre de la graine. Bon écoute, j’ai une dizaine de minutes devant moi, et vu que je t’aime bien je vais te parler de mes opposants. Je vais commencer par, pour ma part, mon plus gros adversaire. Austin Aries.





BRYAN DANIELSON
Tu le sais autant que moi, Austin Aries est un homme que je connais très bien. On a croisé nos chemins pas mal de fois à la ROH puis chacun a pris ses distances en partant à la WWE et à la TNA. J’ai écouté sa promo cette semaine, je l’ai bien analysé, phrase par phrase. Et j’ai été attristé par ce qu’il était devenu, un enfoiré de première. Je te le dis franchement, je n’ai jamais apprécié ces mecs ridiculisant le public pendant les shows. Et tu sais pourquoi ? Parce que sans ces mecs qui ont payé leur place, qui ont pris leur voiture, parfois pour faire quelques heures de route juste pour voir deux voir quatre mecs se mettre sur la gueule sur un ring, on ne serait pas là. Sans ces mecs, Austin Aries ne serait pas là. Alors oui, quand je l’entends dire qu’il est lassé du public cela m’écœure. Le titre qu’il se vante d’avoir, le titre qu’il se vante d’être son représentant, jamais il ne l’aurait eu sans ces mecs qui le lassent. Les fans sont le pilier de la lutte. C’est eux principalement qui rapporte l’argent de la fédération, c’est eux qui payent les salles, c’est eux qui payent les lutteurs, c’est eux qui payent le confort du personnel. La fédération c’est eux.

Bryan Danielson prend sa respiration puis repart.

BRYAN DANIELSON
Puis tu sais ce qu’il ose dire par la suite ? Qu’il avait prouvé qu’il était LE meilleur. Le meilleur de quoi ? Des clowns ? Plus sérieusement, qu’est-ce que ce mec a prouvé ? Je ne peux pas nier qu’il est un très bon lutteur mais apparemment sur ce domaine, les spécialistes préférent Shawn Michaels, Ric Flair, Bret Hart ou encore l’American Dragon. A-t-il déjà remporté le titre mondial à la TNA ? Parce qu’on soit d’accord toi et moi, le titre mondial c’est le graal ultime. Tu deviens le représentant de toute la fédération, que ce soit le personnel, les lutteurs, les fans ou même son image. Austin Aries a rien prouvé à la TNA à part qu’il était un adversaire coriace, à ne pas négliger. Il n’est pas le plus à même pour savoir qui est le meilleur, ce sont les fans et les spécialistes qui le choisissent.

Danielson réfléchit et reprend la parole, il en a des choses à dire.

BRYAN DANIELSON
Autre chose coach, ce mec est aussi l’exemple type de l’hypocrite ultime. Je t’explique un peu le truc, il commence par dire qu’il n’est pas intéressé par l’argent puis qu’il comprend pourquoi Ric Flair lui a donné un gros chèque avant de parler qu’il n’a pas oublié son métier : la lutte. Non mais dans quel monde vit-on ? Comment un être intelligent peut-il se contredire trois fois de suite en quelques minutes ? On voit bien que le mec aime l’argent au fond, qu’il est surtout intéressé par cela. Ce n’est pas une nouvelle, la TNA paye moins bien ses employés que dans certains autres fédérations comme la WWE ou maintenant l’IWA. Faut pas tomber dans son piège tu sais, il part vraiment pour l’argent. Il aurait pu devenir une légende à la TNA, il aurait pu être la figure phare de la fédération, un champion du monde. Mais non, il a préféré suivre la voie du luxe, la voie du pauvre consommateur moyen.





BRYAN DANIELSON
Finalement Aries est un lutteur comme toutes celle de la nouvelle génération, un homme ayant choisi la lutte comme dernier remède à la survie. Il n’a pas l’amour du combat, même pas celle de l’effort mais plutôt celui de l’argent. Celui de la célébrité. Celui du « buzz ». C’est un gros fossé qui nous sépare tout les deux, une rive de l’effort, de l’entrainement, de l’amour du métier et l’autre en face parlant d’argent, de célébrité et de gloire. C’est ce qui le perdra, notamment cette semaine.

MATT KIDERMAN
T’as encore un peu de temps pour McIntyre ?

BRYAN DANIELSON
Ouai, il ne me prendra pas trop de temps celui-là. Il n’y a pas grand-chose d’intéressant sur sa personne. Toutefois, comme tout professionnel, j’ai quand même écouté sa promo. Et bien, je te le dis franchement, je ne suis pas déçu. Je n’irais pas jusqu’à le sous-estimer en le mettant en dessous de nous trois mais je suis abasourdi par la faiblesse d’esprit du bonhomme. Je t’explique un peu le personnage.

Bryan Danielson prend une petite pose, puis enchaine

BRYAN DANIELSON
Tu sais, c’est le genre de mec venant d’un pays étranger et qui sait que pour lui, ce sera plus difficile de faire son trou dans le business. Normal, le temps de s’acclimater à la région, à la vie, au niveau un poil plus relevé. Tout cela est normal. Mais voilà, pour réussir il décide de faire un impact, des paroles qui choquent. Très bien, chacun sa stratégie, personnellement je préfère passer mes heures quotidiennes à l’entrainement mais je veux bien accepter le fait qu’on n’ait pas tous la même vision de la lutte. Bref, quoi de mieux pour un étranger voulant faire du « buzz » que d’insulter la population qu’il a devant lui. Oui c’est vrai, plusieurs personnes excelle par ailleurs dans ce domaine et ont même réussi à faire leur trou grâce à cela. Mais disons qu’ils avaient un certain talent pour bien manier la langue de Shakespeare tu vois ? Je te résume en une phrase ses dires, « Nous les écossais ont est les meilleurs et les Américains sont tous gros hi hi hi ». Non mais sérieusement coach, tu ne m’as pas appris la lutte de cette façon. Si ?

MATT KIDERMAN
Non, et c’est ce qui te fait ta force d’ailleurs. Ca devient désolant les petits jeunots qui n’ont aucune culture du travail, aucune éducation pour s’en sortir.

BRYAN DANIELSON
Je suis d’accord avec toi. Enfin bref, le mec résume tout les arguments bidons que les professeurs d’oral t’interdissent de dire. Vas-y que l’on parle du KFC, vas-y que l’on parle de McDonald… un peu d’originalité s’il te plait ! C’est comme si en ce moment même je dénigrais McIntyre en parlant des kilts écossais. Tu trouverais ça percutant toi ? Puis venir en Amérique pour prouver que les Ecossais sont meilleurs c’est pas un peu idiot dans le fond ? Parce qu’au final, si le mec vient, qu’il gagne tout ses matchs, ça fait gagner de l’argent à la fédération, donc l’Amérique écrase encore un peu plus sa supériorité face à son « empire écossais ». Tu vois coach, dans tout ces jeunes y’a un gros problème d’éducation et de formation par le travail intellectuel. C’est comme au football, si tu veux être un minimum bon sur le terrain, il faut être assez intelligent pour avoir une bonne vision du jeu et connaitre tes partenaires mais aussi tes adversaires. C’est désolant de voir que l’école n’est plus une partie de la formation dans la lutte, cela dénigre le sport, c’est dommage. McIntyre incarne la défaillance de la nouvelle génération.





BRYAN DANIELSON
Une chose est sûr coach, je n’ai aucun regret sur mon choix de départ. Je suis persuadé qu’à force de travail et d’entrainement, je deviendrais une grande figure de la fédération tout en gardant ma personnalité. Concernant mon premier match, je crois t’avoir prouvé que j’avais toutes mes chances. J’ai affaire à deux lutteurs n’aimant pas la lutte en elle-même. L’un parce qu’il préfère l’argent, l’autre parce que son niveau intellectuel n’est pas assez élevé pour ne serait-ce savoir pourquoi il fait ce métier. Je veux une nouvelle fois prouvé que je suis le meilleur. Mais si je le suis devenu ce n’est pas parce que je me suis proclamé meilleur mais plutôt parce que les spécialistes de la lutte m’ont plébiscité pour mon talent et mon courage.

A présent, il faut rentrer dans l’arène.





Le coach n’a le droit qu’à un léger signe de la main de Danielson en guide d’au revoir. Ce dernier part déterminé du bureau vers sa salle d’entrainement. Il est prêt.

Le monde est en ébullition après l'annonce du premier show de l'IWA. Inutile de dire qu'à quel point la ville de Minneapolis n'est diverti que par cette évènement, R!ot #1. Les fans s'extasient, le soleil brille. Non, je ne deviens pas poète, je donne juste de la classe à mes paroles pour introduire l'homme qui suit, en la personne d'Austin Aries. Ce-dernier se trouve.. Dans sa maison. Oui ça peut paraître bizarre, mais il n'est certainement pas là pour nous servir le thé, mais bien pour parler de ce match, son match. Face à l'Ecossais Drew McIntyre, et l'American Dragon, Bryan Danielson. Ecoutons-le.



A DOUBLE › R!ot #1. La date où Austin Aries va à nouveau se retrouver au centre de tout les attentions. La date où une fois encore, je vais marquer les esprits. Ce jour où je vais commencer ma quête, ma quête de gloire. Ça peut vous paraître prétentieux, voir ironique. Mais ça n'a rien de tout ça, je ne fais que citer des faits qui n'ont plus besoin d'évidence tant ils ont étaient prouvés. Personne ne peut nier mon indescriptible succès, que ce soit à la TNA, ou à la ROH. Personne ne peut ignorer mes règnes infinis. Personne ne peut nier le fait, que je suis supérieur à chacun d'entre vous. D'ailleurs personne ne peut nier ma supériorité face à mes deux adversaires de ce premier show. Leurs noms ? Ils vous tardent de les savoir, je le sais. Car pour être franc avant l'annonce de la carte, il me tardait de le savoir.

On garde un peu de suspens ? Soit..

A DOUBLE › Je sais très bien qu'en venant ici, mes matchs ne seraient pas facile, que j'aurai du challenge.. Ce que je demande très justement. Et l'unique chose que je peux vous dire, c'est qu'en voyant mes adversaires.. Je constate que non, je n'aurai pas à forcer mon talent pour gagner. Parlons de mon premier adversaire, Bryan Danielson. Ou Daniel Bryan, ou n'importe quel pseudonyme qu'il s'est crée. Ces multiples noms, parlons-en. Il pense qu'il suffit de changer de nom pour devenir un autre homme. Il pense qu'en venant ici en Bryan Danielson, il retrouvera son succès d'antan. Mais ce n'est qu'une idée irréel, un peu comme les espoirs de Danielson de remporter ce match. Il veut devenir un nouvel homme en redevenant Bryan Danielson. Mais dans les esprits de chacun, il est Daniel Bryan, de Stamford. Un homme qui insulte les gens qu'ils valorisent aujourd'hui, les fans. Contrairement à lui je n'ai jamais loué amitié aux fans, c'est eux qui ont réalisées ma supériorité, nuance.

Après ça, la donne est différente. N'trouvez-vous pas ?



A DOUBLE › Bryan est le genre d'homme à changer d'avis comme de chemise. Il n'est pas stable. Il y a quelques mois il était le premier à dénigrer les fans. Aujourd'hui, ils parlent d'eux comme des gens fondamentales à la réussite d'un lutteur, mais tout ça est absurde. D'ailleurs, ces paroles sont contradictoire, comme tout ces actes. Il dit que la réussite d'un lutteur se fonde sur son talent sur le ring, et ensuite c'est les fans. Bryan à au moins la faculté de savoir jouer du violon. Mais Bryan à une fois de plus changé son fusil d'épaule. Une fois de plus il retourne du côté des fans, une fois de plus il devient adulé du jour au lendemain. Mais tout ceci à un but bien précis. Lorsqu'on tourne le dos aux fans, il faut savoir être assez bon pour tenir sa place en haut de l'affiche. Ce que Bryan n'a pas était capable de faire. Désormais il sait qu'au moindre échec, il n'aura qu'à rejeter la faute sur ces pauvres abrutis que sont ces fans. Et je ris déjà de son futur discours destiné aux motifs de cette futur défaite. Car oui, ma victoire ne fait aucun doute à mes yeux.

A ses yeux.. Ou plutôt à ses lunettes de soleil, au choix.

A DOUBLE › Contrairement à moi, il n'a pas quitté son ex-compagnie par manque de challenge. Il l'a quitté car le challenge était trop élevé pour un homme aussi faible que lui. Il n'a rien d'un crack, il n'a ni le talent, ni les ressources mentales, et même si il ne le montre pas, c'est un fait. Il fait le dur, le brave, mais lorsque l'adversité est trop élevé, il abandonne. Il ne va pas au bout des choses, il n'hésite pas à quitter le ring lorsqu'il sent qu'il va se faire botter les fesses. Et ça, ce n'est pas un homme combative. Je ne cherche pas à devenir un gentil garçon en dénigrant Bryan, je ne cherche pas à me mettre qui que ce soit dans la poche. L'avis de ces gens m'est égal, d'ailleurs.. Je n'ai que faire de ces gens. Ces gens ne sont que des détails payant pour voir lutter le meilleur homme qui n'ai jamais vécu. Ce n'est pas moi qui ai l'honneur de lutter devant autant de personnes, c'est ces personnes qui ont l'honneur de voir lutter un lutteur d'un tel calibre que le mien.

Another pipebomb ! La première n'est pas celle que Paul pense. hap



A DOUBLE › Bryan parle de son physique, du fait que la nature ne l'a pas gâté.. Ce qui pour le coup n'est pas faux. Mais une fois encore, il essaye tout simplement de trouver des motifs à ces échecs. Mais il ne pourra pas le faire éternellement, un jour ou l'autre le monde entier comprendra que son talent n'était qu'illusion. Que son succès n'était qu'un mûr bâtit pour s'effondrer. Et surtout ils comprendront que l'avenir ne se dessine autour que d'un seul homme, me, Austin Aries. J'ai eu les mêmes remarques qu'à eu Bryan, si je n'ai pas étais retenu dans une télé-réalité débile de Stamford, c'est en partie à cause de ma taille. Et pourtant je ne le crie pas sur tout les toits. Tout simplement car j'ai forcé la décision, pour aujourd'hui être reconnu comme le meilleur lutteur qui n'ai jamais vécu.

Tough Enough, pour les incultes.

A DOUBLE › Bryan à toujours pensé à sa petite personne, à son propre besoin, et aujourd'hui il s'inculque des valeurs du jour au lendemain. Il n'y a pas une once d'honnêteté dans ces paroles, Bryan n'a jamais était quelqu'un de courageux, de pugnace, il a toujours cherché les moyens les plus simples pour avancer à la case suivante. Il passe pour un homme s'entraînant, mais son uniquement entraînement c'est celui qu'il fait quand il lève les bras tel un ahurit pour hurler " YES. ". Mais Bryan n'est pas mon seul adversaire ce soir, il y également un dénommé.. Drew McIntyre. J'ai regardé l'homme qu'il était de plus près, et il n'aspire qu'à un rôle de clown. Depuis ces touts débuts il se dit être l'élu, l'aimant à succès. Et tout une autre panoplie d'annerie propagé par sa personne. Mais il n'a jamais associé la parole aux actes. Il n'a jamais fait le pas de géant nécessaire pour être pris au sérieux. Il était déjà favorisé par son patron, et même avec tout ces aides, il n'a pas était fichu d'avoir mieux qu'un titre mineur. Ne trouvez-vous pas ça humiliant pour un homme se prenant pour l'élu. Il n'a rien accompli, et ce soir ne sera pas le début d'un nouveau chapitre pour lui. Ou plutôt d'un premier chapitre tant sa carrière n'a rien d'élogieux. Mais il a un point commun avec Bryan, l'envie de rejeter la faute sur autrui. Et pour le coup, c'est sa nationalité qui lui fait.. Défaut.

BAM. Et oui, pour les incultes Drew McIntyre est écossais.



A DOUBLE › Lors de ces débuts, il vantait son pays. Il voyait déjà le Royaume-Uni dominé l'Amérique, une absurdité sans fin. Tout simplement car le Royaume-Uni à toujours était au supplice des Américains, c'est un fait. Drew est à l'étiquette du classique stéréotype étranger. Il est là, à faire ces discours lambda. Disant que les américains sont des débiles, des gros, des alcooliques. Mais les américains sont en partie les gens qui lui permettent de vivre. Non, je ne parle pas des fans. Mais bien des dirigeants de cette fédération. Son salaire, il le doit à des américains. Sa popularité, il l'a doit à des américains. Son personnage est à l'image américaine. Pourquoi chercher compliqué lorsque l'évidence est face à nous. Voilà la question que je pose à Drew, pourquoi ? Il pense que pour lui c'est plus difficile de se faire un trou, c'est débile. Lorsqu'on veut, on peut. C'est ce qu'on m'a toujours dit. J'irai bien lutter en Ecosse pour lui prouver, mais les finances de ce pays ne permette pas de crée une institution de lutte.

Comment peut-on prendre Drew au sérieux après ça ? Je me le demande encore..

A DOUBLE › Drew s'est lancé dans une quête impossible. Jamais, il ne pourra faire oublier la domination américaine. Tout comme il ne pourra pas faire oublier l'humiliation qu'il subira ce soir de mes mains. Contrairement à lui je ne me bats pour personne, excepté moi. Je ne me bats pas pour montrer la grandeur américaine, tant ce n'est pas nécessaire. Et tant je n'en n'ai guère envie. Je suis Austin Aries, un lutteur. Et ma qualité principal c'est lutter, rien d'autres. Aux dernières nouvelles, je ne suis pas candidat aux élections, et aux dernières nouvelles je n'ai pas étais invité au G20. En d'autres termes, je me focalise uniquement sur mon match du soir. Qui m'oppose à Drew et Bryan. Mais puisque que l'Ecosse semble être important pour lui, alors qu'il essaye.. Une fois encore, désespérément de prouver quelque chose d'improuvable.

Je pense qu'on peut tous désormais dire USA > R-U, non ?

A DOUBLE › Drew à l'heure actuel ne devrait pas penser à prouver que l'Ecosse est une grande nation, car c'est peine perdue. Mais en revanche, qu'il prouve déjà que son talent est réel. Et peut-être que les débiles aux premiers rangs l'écouteront. Mais comme il n'a aucun talent, il ne sera jamais écouté. Il est né pour être en arrière plan, il est né pour être le faire-valoir. Et ce soir il ne faillira pas à sa réputation. Et ça ce n'est pas une supposition.. C'est une affirmation.

Punk est la voix des sans-voix.. Lui, il n'a pas de voix.



A DOUBLE › Je ne vais pas m'éterniser dans mes paroles. On m'a demandé de parler de mon match, et je les fais. Désormais il n'a plus qu'à prendre l'avion pour finalement atterrir à Minneapolis, pour R!ot premier du nom. Le jour où Austin Aries va écrire un nouveau chapitre de sa carrière, si glorieuse. Je demande du challenge, et on pense qu'en m'offrant deux poissons morts ça me satisfera. Non, ça ne me satisfait pas. Flair veut que je lui prouve ma veleur, et ce soir je le ferai. Pour finalement grimper les échelons me menant au sommet. Et tout ça.. Je le ferai pour moi et personne d'autres. Ni ma nation, ni les fans, nobody.

A Double montre immédiatement ces ambitions, et ce n'est pas pour plaire aux fans, loin de là. Go catch-phrase ? ( En espérant que Pra' apprécie. hap )



A DOUBLE › Sorry Bryan, sorry Drew, but tonight he will have only one winner, and you have before you. Me, Austin Aries .. The Greatest Man That Ever Lived.

C'est dans la boite. On remballe le matos, et on s'installe confortablement pour regarder ce R!ot #1. Qui s'annonce dantesque. Aussi dantesque que ce match. See you later, guys.